Investir dans les parkings et box en 2024 : une niche immobilière rentable mais méconnue
Investir dans les parkings et box en 2024 : une niche immobilière rentable mais méconnue

Pourquoi investir dans les parkings et box en 2024 ?

En 2024, alors que les prix de l’immobilier résidentiel continuent d’atteindre des sommets dans la plupart des grandes métropoles françaises, de plus en plus d’investisseurs cherchent à diversifier leurs placements dans des niches immobilières rentables. Parmi celles-ci, l’investissement dans les parkings et les box reste une option souvent sous-estimée, mais qui présente pourtant plusieurs avantages tant sur le plan économique que patrimonial.

Cette classe d’actifs, moins médiatisée, ne subit pas les mêmes contraintes que le marché locatif résidentiel traditionnel. Absence de réglementation contraignante, fiscalité avantageuse, faibles charges de gestion… Autant de facteurs qui attirent une nouvelle génération d’investisseurs cherchant à combiner sécurité et rentabilité.

Les avantages d’un investissement dans les parkings et box

Choisir d’investir dans un parking ou un box fermé en 2024 présente de nombreux intérêts spécifiques, notamment dans les zones urbaines où les places de stationnement sont limitées et recherchées.

  • Prix d’achat accessible : Avec des tickets d’entrée pouvant débuter aux alentours de 5 000 à 30 000 €, les parkings permettent d’investir dans l’immobilier sans apport conséquent.
  • Rendements locatifs élevés : Il n’est pas rare d’atteindre des rendements nets entre 5 % et 10 %, bien supérieurs à certains placements traditionnels.
  • Entretien quasi inexistant : Un box ou un emplacement ne nécessite aucun aménagement intérieur, ni maintenance technique complexe.
  • Relations locatives simplifiées : Il n’y a pas de baux soumis à la loi de 1989, ce qui facilite la gestion quotidienne.
  • Liquidité importante : Les parkings se revendent rapidement, notamment dans des zones fortement urbanisées et touristiques.

Où investir dans un parking ou un box en 2024 ?

Le choix de l’emplacement est primordial pour optimiser son investissement dans un parking. Tous les secteurs géographiques ne présentent pas le même potentiel de valorisation ou de rentabilité locative. Voici quelques critères à prendre en compte :

  • Les grandes villes : Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes ou encore Marseille présentent une forte pression foncière et un manque de stationnement, particulièrement dans les hypercentres et les quartiers résidentiels sans garages privatifs.
  • La proximité des transports : Les emplacements proches des gares, stations de métro ou arrêts de tramway sont très prisés par les navetteurs.
  • Les zones à réglementation restrictive : Certains quartiers où le stationnement est payant ou réservé aux résidents offrent une forte demande en parkings privés.
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Enfin, dans une perspective de revente, optez pour des emplacements bien situés, faciles d’accès, dans des copropriétés bien entretenues. La rareté joue toujours en faveur du vendeur.

Parkings classiques ou box fermés : quel type privilégier ?

L’investissement dans les actifs de stationnement peut se traduire par l’achat de places simples, de parkings couverts, ou de box fermés. Chaque typologie possède ses propres caractéristiques :

  • Places de parking ouvertes : Moins chères à l’achat, elles sont également plus simples à louer mais davantage exposées aux risques de dégradation ou d’occupation illicite.
  • Parkings en sous-sol : Idéaux en centre-ville, ils bénéficient d’une sécurité renforcée et sont moins soumis aux intempéries.
  • Box fermés : Plus chers mais mieux valorisés, ils attirent une clientèle qui souhaite sécuriser son véhicule ou stocker des effets personnels. Ces volumes peuvent aussi servir de garde-meuble, ce qui élargit les possibilités de location.

Le choix du type dépendra donc de votre budget initial, du quartier ciblé et de la demande locale.

Rentabilité et fiscalité des parkings : à quoi s’attendre en 2024 ?

Le principal atout d’un investissement dans un parking est la rentabilité. En effet, la moyenne nationale de rendement locatif dépasse 7 % brut, un taux difficilement atteignable avec des logements classiques.

Du côté fiscal, les revenus issus de la location de parkings sont considérés comme des revenus fonciers. Deux régimes fiscaux sont possibles :

  • Le régime micro-foncier : Pour des revenus locatifs inférieurs à 15 000 €/an, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 30 %.
  • Le régime réel : Permet de déduire charges, travaux, intérêts d’emprunt et autres frais, idéal en cas d’achat à crédit ou dans le cadre d’un lot de plusieurs emplacements.
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Il est également possible de détenir un ou plusieurs parkings via une SCI (Société Civile Immobilière) ou en indivision, ce qui peut faciliter la gestion ou l’optimisation fiscale dans certains cas.

Les risques et contraintes à connaître avant d’investir

Comme tout investissement immobilier, l’achat de parkings ou de box comporte certains risques à anticiper :

  • La vacance locative : Malgré une demande souvent forte, certaines zones sont saturées ou peu attractives, réduisant le taux de rotation.
  • La sinistralité : Intrusions, vandalisme, incivilités : un box peu sécurisé dans une copropriété mal entretenue peut rapidement se dégrader et décourager les locataires.
  • Les évolutions réglementaires : À terme, les politiques urbaines peuvent restreindre la circulation en ville ou développer de grands parkings publics, ce qui affectera la rentabilité.

Un bon audit préalable, l’analyse du règlement de copropriété, et une étude de la demande locale permettent d’éviter la plupart de ces écueils.

L’achat groupé ou en lot : une stratégie pour maximiser les rendements

Investir dans plusieurs parkings à la fois permet d’optimiser les coûts d’acquisition et de gestion. En achetant un lot, les frais de notaire se trouvent mutualisés et il est plus facile de négocier une décote auprès du vendeur. Cela offre aussi une meilleure capacité à supporter les périodes de vacance locative, puisque les revenus sont diversifiés.

Si le temps de gestion devient conséquent, vous pouvez passer par un service de gestion locative spécialisé dans les actifs de stationnement, bien que cela impacte légèrement la rentabilité finale.

Perspectives de valorisation pour les années à venir

Face à la raréfaction des places de stationnement dans les centres urbains et aux contraintes croissantes liées à la circulation automobile, la demande pour des parkings privatifs reste robuste. Certains investisseurs parient également sur l’évolution des usages, notamment avec :

  • Le développement des bornes électriques dans les box privatifs, qui peut créer une plus-value à la location.
  • La location à l’heure ou à la journée via des plateformes numériques type Yespark ou Parkadom.
  • La convertible possible de certains box en surface de stockage ou atelier (dans le respect du PLU).
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L’évolution des mobilités urbaines, paradoxalement, accentue quelquefois le besoin d’espaces privés réservés aux professionnels ou aux nouveaux usages transversaux du stationnement.

En somme, l’investissement dans les parkings et box fermés en 2024 s’inscrit dans une logique patrimoniale, rentable, souple et avec une barrière à l’entrée relativement faible. C’est une niche de l’immobilier qui mérite toute l’attention des investisseurs, qu’ils soient débutants ou expérimentés.

By Serge